Notre arrivée aux États-Unis fut légèrement retardée par notre vol d'Air Canada. En effet, comme vous le savez probablement tous, les systèmes de sécurité sur un avion sont tous dédoublés afin d'éviter les problèmes si un système ne fonctionne plus dans les airs. Sur notre avion, l'un des systèmes de sécurité ne marchait plus... avant de partir. Notre capitaine, possédant un style sortie d'une autre époque ( grosse moustache, coupe de cheveux année 80 et lunette d'aviateur) nous a avertis qu'il demandait un bypass pour partir de toute façon avec un système fonctionnant bien. Ce dernier a même circulé à l'intérieur de l'avion afin d'expliquer directement aux passagers l'état des choses. Après une heure et demie de formalité, l'avion s'élance sur la piste de décollage en faisant des bruits hétéroclites, rien pour rassurer le "first time flyer" derrière moi, qui aurait probablement souhaité avoir droit à tous les systèmes de sécurité pour son premier vol.
La première chose que l'on remarque en arrivant en Californie est l'étrange population d'automobile se côtoyant sur les routes. Normalement, on pourrait s'attendre à voir peu de petite voiture et beaucoup de SUV et pickup. Un troisième type de véhicule s'ajoute pourtant au groupe : les voitures hybrides et électriques. Effectivement, il est impossible de se promener plus de 5 minutes sans voir une Prius. Ici, les paliers gouvernementaux ont fortement légiféré pour encourager les voitures hybrides et électriques. Ici à San Francisco, plusieurs stationnements publics sont gratuits pour les véhicules hybrides et électriques. Ces derniers peuvent également emprunter les voix de covoiturage sans avoir le nombre de passagers requis. Nous avons même trouvé des bornes de chargement électrique, symbole important du changement d'habitude.
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